C’est l’été… indien !

Et même si cette expression est un peu usurpée, car elle s’appliqué à l’origine uniquement en Amérique du Nord et plus tardivement en saison, elle définit quand même bien la situation qui nous attend cette semaine ainsi que le WE à venir. Soleil et grande douceur (à défaut de chaleur, le soleil ne brillant plus assez longtemps et n’étant plus assez haut dans le ciel pour que le thermomètre atteigne les 30° au nord de la Loire) au programme donc jusqu’à dimanche inclus. Il faut aller encore au-delà pour voir une esquisse d’évolution (notamment au niveau des températures qui finiront forcément par baisser)…

Jusqu’à dimanche donc, rien à signaler côté ciel (si ce ne sont quelques petits nuages sans importance) et pour ce qui est des températures c’est du niveau estival les après-midi avec 26 à 28° à l’ombre tous les jours. Pour les fins de nuit une grande douceur se maintiendra dans Paris avec pas moins de 15/16° alors qu’en banlieue dans les zones moins urbanisées le thermomètre devrait s’abaisser autour de 12/13°.

Voyons à présent la situation responsable de ce temps d’été tardif, telle que vue à la mi-journée de ce mardi :

Les hautes pressions sont installées sur l’ensemble de l’Europe continentale, rejetant le courant perturbé sur l’Atlantique. Les zones de mauvais temps sont bien présentes mais circulent au-delà de la zone d’influence des hautes pressions, en mer des Açores aux confins des iles britanniques. Dans cette circulation, les vents de sud dominants font remonter des masses d’air chaudes sur la France.

Evolution pour la journée de vendredi :

Peu de changement, les hautes pressions campent sur leur position pour notre plus grand plaisir, le mauvais temps reste rejeté en mer. C’est ce qu’on appelle un blocage, une situation figée ou plus exactement qui se renouvelle à l’identique, sachant que les masses d’air sont en constante évolution.

Masses d’air prévues pour ce WE (nuit de samedi à dimanche) :

Une situation tout à fait remarquable pour un début octobre, avec une grande douceur venue du Maroc qui s’étend sur l’Europe bien au-delà des frontières de la France, jusqu’en Scandinavie… Une situation redoutable en plein été surtout si on tient compte de la durée de cet épisode (plus d’une semaine), durant les jours les plus longs nous n’aurions probablement pas été loin d’une chaleur digne de la canicule de 2003… heureusement avec un soleil nettement moins vaillant et des nuits bien plus longues qu’en juillet les températures resteront très agréables sans excès.